Décidément, il y a de la migration québécoise dans l'air. Ainsi, notre collègue Jean-François nous quitte fin décembre et retourne au Québec. J'imagine que ce retour n'est pas définitif, nous connaissons ses tendances de nomade invétéré, ses années passées chez les Inuit puis en Afrique Noire, mais là, oui, lourde perte, même si on vient d'engager une Québécoise, une certaine Catherine encore inconnue au bataillon, et probablement un autre Québecois plus inconnu encore - ce qui doublerait nos effectifs. N'empêche. Envie de neige, nous avait-il dit.

On a eu toutes les peines du monde de lui faire accepter une despedida, qu'il n'en voulait pas, qu'il n'aimait pas ça, qu'il allait revenir de toute façon - oui, sauf que nous, on aime bien les fêtes genre banquet gaulois, grosse tablée, barde ligoté et baillonné etc. Donc on a décidé de passer outre, aussi sec, on a fait semblant de déguiser la despedida en fête de Noël, stratagème dont il n'était pas dupe, et bon gré mal gré on a pu se réunir à la cafète de l'IFAL. La tradition était sauve, santé tout le monde, un p'tit discours, dans lequel Jean-François nous a remercié de l'avoir accueilli, lui, un sujet de Sa Très Gracieuse Majesté Elisabeth II. Tiens, oui, si on avait su...

Bien sûr, il y a eu des cadeaux, ce sac de voyage rempli de mexicanités diverses...

Et des collègues qui guettaient les réactions aux cadeaux...

Rubrique "c'est quoi ces départs précipités?": Je vous dirai ça demain, je croule sous le boulot...

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