Rentré au bercail après un mois passé en Allemagne (vacances calmes, malgré l'annonce d'un Dallas familial mais-c'est-une-autre-histoire). Et à peine rentré, formé des collègues sur l'utilité de la toile dans l'enseignement des langues étrangères. Ça a fonctionné mais en six heures je n'ai pas pu faire grand chose. Tiens, j'ai même parlé des blogs (d'aucuns connaissaient, la majorité non). A un moment donné, Béatrice, sourire malicieux, m'a même demandé si j'en avais un, de blog. Je préfère garder le silence radio. Comment dit-on déjà? ah oui: vivons cachés, vivons heureux.

Justement, en parlant de notoriété, des feux de la scène qui nous font pas peur, j'ai appris un peu tard que je devais intervenir ce samedi lors de ce colloque annuel sur les langues étrangères organisé par la UAM d'Azcapotzalco. Mon intervention porte le titre roublard "Derrière la toile ou les folies numériques - psychopathologie du logiciel". Ça ne tient pas debout, évidemment. J'avais fait il y a un mois deux propositions distinctes et "ils" se sont arrangés pour mettre les deux bout à bout. A moi de me démerder, donc. Bon, puisqu'il s'agit d'une table ronde et que l'intervention n'est pas censé dépasser trente minutes, j'en profiterai pour balancer quelques thèses enflammées et garnir d'un petit peu de Wittgenstein, tiens oui, c'est pas dégueu, ça, Wittgenstein...

D'ailleurs il y a déjà neuf inscrits pour mon cours de philo qui commence la semaine prochaine! Neuf!! - Il doit y avoir un intérêt réel pour la philo, par les temps qui courent, déjà qu'on annonce le grand retour de Marx en Allemagne. Voyons voir ce que ça donne au Mexique.

Ai lu le numéro des Inrocks consacré à la rentrée cinéma. Hum... Autant je les apprécie pour leurs critiques rock ou littéraires, autant leurs élucubrations sur le cinéma sont nulles.

Retour à l'accueil