Permettez? Je vous présente le nouveau membre de la horde du Gryphon, j'ai nommé...
Mardi le Maltais (tadaaaa!):

Allez, avouez qu'avec une bouille pareille, on deviendrait clebsomane en moins de temps qu'il faudrait pour dire "wouf". Maltais, il ne l'est pas tout à fait, comme tout bon perrito de la calle qui se respecte. On ignore s'il y a du french poodle ou du pékinois ou du coyote en lui, on ignore à peu près tout de sa vie antérieure, sauf qu'il doit avoir un plus d'un an et qu'une collègue l'a retrouvé mort de trouille entre les rails et l'autoroute, grosse boule de poils toute crade qu'il a fallu raser.

Quelques jours après, le voilà chez nous, avec réticence d'abord, mais en l'espace de vingt-quatre heures, il s'est accoutumé à nous, il ne me quitte plus d'une semelle, sans parler de toutes les premières fois qu'on a pu vivre ces derniers jours: première fois qu'il remue la queue, première fois qu'il nous fait la fête quand on rentre, première qu'il joue avec la baballe, première fois qu'il aboie quand un énergumène louche passe devant la porte etc. etc.

On dit - mais j'ignore si les chiffres sont exacts - qu'il y a environ un million (un million!!) de chiens sans maître à traîner dans la capitale. On dit aussi que ces chiens, une fois adoptés, sont particulièrement fidèles et loyaux et meilleurs-amis-de-l'homme. Et là, je ne pense pas avoir besoin d'études caninologiques très poussées pour me laisser convaincre.

Sur ce, une petite sieste.

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Télécharger: Tiny Yong - Mon chien et moi (mp3) - acheter
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Rubrique "c'est quoi ces clébardises?": Un de ces quatre, faudra déterminer qui des chiens ou des chats a donné le plus de titres de chansons. Mais retournons à nos moutons: Tiny Yong fait partie de ces égéries sixties oubliées/redécouvertes (billet pour bientôt). J'ignore l'année de parution exacte de ce titre, mais ça devrait être du 1963, dans ces eaux-là. Les Américains de Green On Red ont commencé comme punk pour évoluer vers un rock plus stonien, comme le montre ce titre paru en 1985. Et pour finir, l'enfant terrible du moment, Pete Doherty, dont les frasques assurent le pain quotidien de plein de fouille-merde pipolisants. Mais qui est aussi capable de pondre des chansons potables avec son groupe. Ça vient tout juste de paraître.

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