Quitter Zihuatanejo pour Morelia, c'est passer du niveau zéro de la mer à environ 1900 mètres au dessus. On fait le trajet, toujours en bus, en quatre heures environ. Les paysages sont splendides: collines, montagnes, précipices, rivières - on pourrait y tourner sans problèmes le prochain Jurassic Park ou une suite au Seigneur des Anneaux, tant ces paysages nous semblent sortis tout droit d'une autre ère ou d'un imaginaire cinématographique.

Morelia, si on la compare à la capitale, semble elle aussi appartenir à une autre époque, celle coloniale, disons, avec ses bâtiments 18e siècle, ses arcades et ses nombreuses églises. En tout cas, contrairement à la capitale, on y a respecté certains principes d'urbanisme.

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C'est une ville réputée pour son esprit conservateur. D'ailleurs, l'actuel président du Mexique en vient. D'un autre côté, c'est également la ville où est né, Morelos, l'un des indépendantistes, d'où le nom. Avant, ça s'appelait Valladolid. Sûr qu'on n'y rigole pas avec tout chose touchant la religion, ce qui n'empêche pas d'autres églises de s'y installer; celle-ci, par exemple.

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J'ignore qui on y brûle de nos jours, mais je n'ai pas trop cherché à le savoir...
Catégories : Mexique
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