C'est comme l'histoire de la poule et de l'oeuf: est-ce que c'est parce qu'on est fatigué qu'on a besoin de vacances ou est-ce que c'est la perspective des vacances qui nous rend fatigués? (si vous êtes chef des ressources humaines dans une boîte quelconque, je disais ça pour rigoler) Quoi qu'il en soit, on était tous bien nazes samedi soir lors du barbecue chez Soazik, on s'endormait sur nos brochettes - mais le fait est là, nous sommes bien en vacances pour deux semaines, youpi tralala.

Comme par hasard, le temps est gris et pluvieux et orageux et scrogneugneu depuis quelques jours, l'air de dire "restez chez vous, bonnes gens". Mouais. Je vais certainement aller voir un ou deux films, et puis vérifier ce que le dernier prix Goncourt à dans le ventre. En attendant, on en profite pour partager quelques chansons pluvieuses:

Rubrique "c'est quoi ces cats and dogs": Les Cascades au nom tout prédestiné pour chanter la pluie n'ont eu que ce seul tube en 1963. C'était d'ailleurs un des derniers grands tubes US avant le débarquement des Beatles. Le souhait pluvieux de Hendrix cuvée 1967 nous mène dans des effluves psychédéliques et qui sait, ceci n'est pas une pluie. Tout au contraire de Claude Nougaro, qui en 1968 nous chante les goutelettes dansantes sur un macadam sans doute plus parigot que toulousain. Le titre des pétillants Madness sera un de leurs derniers tubes en 1983 avant la débandade. On termine avec la pluie rouge de Peter Gabriel qui ouvre l'album So en 1986. Je n'ai jamais su pourquoi elle était nécessairement rouge, cette pluie-là...

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