POÈTE: Or donc, luttez librement,
Du moment
Qu’il y a du spectacle
Et des masques d’argent, de pourpre et d’or

CHOEUR: Et des noms à coucher dehors

POÈTE: Hijo del Fantasma! Rey Bucanero!
Bracito de Oro! Pequeño Violencia!
Delta! Disturbio! El Inquisidor!
Strong Man, monstrueuse masse musculaire
Mûrie d’hormones sans ordonnance
Un coup de sabot, et l’adversaire
Vole hors du ring

CHOEUR: Bing!

POÈTE: Ô Maximo, gay gladiateur
L’arène de Mexico te sera un cirque lubrique
Ô toi, Stuka Jr., au plongeon dextre, au nom sinistre
Sauras-tu éliminer le vil Virus?
Ô gros Negro Casas,
Sur ton ventre grassouillet
Tu fais rebondir tout ennemi malingre
Nul besoin de coup de poing
Ni d’autre arme du crime

CHOEUR: Mais d’un régime.

POÈTE: Et maintenant, c’est la lutte finale
Chante, Déesse, la colère de Mistico,
Mauvais perdant et convoitant
La ceinture dorée du champion
Que ne ferais-tu pour regagner ton titre?

CHOEUR: Tabasser l’arbitre.

POÈTE: Vos gueules! Je sais bien
Que c’est juste pour le fric

CHOEUR: Parbleu! En voilà, de l’épique!



NB: Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la lutte libre mexicaine se trouve ici. Pour le reste, faut le voir pour le croire.

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