L’espace est clos sécurisé arbitraire
D’une chambre à l’autre elle tangue
Rondeurs de chair face aux murs rectangulaires
Elle lisse sa liseuse
Et de son corps réinvente Courbet
Et c’est tout
Il ne lui reste plus
Que la caresse de l’air frais du matin
Sur sa peau nue

Le couloir est sombre d'office
Il ne tient qu'à elle d'appliquer
D'un coup de pinceau imaginaire
Des couleurs grêles ou aquarelles
Encadrant une existence dénuée
Sans ça
Il ne lui reste plus
Que la caresse de l’air frais du matin
Et celle du serein
Sur sa peau nue

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