Finalement, six semaines allemandes n'ont pas suffi pour tout régler. L'essentiel est fait, encore heureux, mais les affaires d'héritage prennent parfois des allures d'examen de fin d'études auquel on est forcément peu préparé.

Question d'urgence: que faire de la maison? Vous la voyez sur la photo; jolie, hein? Construite par mon arrière-grand-père vers 1920, dans le but de doter ses deux filles d'une moitié chacune. L'une des moitiés nous appartient maintenant, au frangin et à mézigue, l'autre aux descendants de l'autre branche. Le frangin va y habiter tout seul, je n'y serai que tous les ans au mois d'août - bref, beaucoup trop d'espace à gérer, donc on a décidé de vendre l'étage supérieur et le grenier. Justement, ça arrangeait nos voisins, cousins de je ne sais plus quel dégré, dont la famille s'agrandit et qui commençaient à être à l'étroit dans leur moitié. Et pour nous évidemment, c'est tout bénef, puisque ça restera dans la famille au sens large.

Encore faut-il savoir ce que vaut la maison. Pour ça, il faut faire une évaluation, ce qui prend du temps. La semaine passée, un type du cadastre local est passé pour faire une préévaluation. Hé oui, rien n'est laissé au hasard: il va revenir bientôt avec des collègues pour l'évaluation définitive, grâce à quoi on pourra déterminer le prix de vente non pas au mètre carré, mais au mètre cube.

Pendant toutes ces semaines, j'ai bien sûr eu le temps de bouquiner au soleil sur la terrasse, mais à vrai dire, à force de courir par-ci par-là, de bazarder un maximum de trucs sur ebay, de commencer à vider le troisième étage, canicule en sus, je ne peux pas dire que j'ai passé des vacances reposantes. Mais ça, on le savait dès le départ.

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